Hypnose Ericksonienne & Thérapie d’Acceptation et d’Engagement
Hypnose : Soin et Thérapie
La reconnexion à l'Être
L’Hypnose Thérapeutique Ericksonienne pratiquée dans mon cabinet de Toulon-La Garde est un état modifié de conscience accessible à tous qui permet, selon le besoin (soin, détente, évolution personnelle), de mobiliser ses propres ressources pour trouver en soi, les capacités de se développer.
Depuis des millénaires...
On retrouve des traces de l’hypnose dans l’Egypte ancienne, chez les Grecs qui pratiquaient une médecine par les songes, chez les hindous (guérisons par la parole et le regard), dans les tribus anciennes de Sibérie et d’Amérique qui utilisaient les transes chamaniques, et chez les Sumériens
L'hypnose à travers les millénaires...
Le mot hypnose vient du mot grec "Hùpnos" - signifiant sommeil. On retrouve des traces de l’hypnose dans l’Egypte ancienne (une stèle de la 20ème dynastie de Ramsès II - 300 ans av J.C - décrivant une séance d’hypnose fut découverte dans les années 30 ), chez les Grecs qui pratiquaient une médecine par les songes, chez les hindous dont certains livres sacrés relatent des guérisons par la parole et le regard, dans les tribus anciennes de Sibérie et d’Amérique qui utilisaient les transes chamaniques, et on a également retrouvé des tablettes décrivant des méthodes hypnotiques chez les Sumériens (4000 av J.C). Un papyrus trouvé par Gorges Ebers datant de 4000 av J.C contient la phrase : "pose ta main sur la douleur et que la douleur s’en aille".
Toutes les cultures ont donc employé ces états de conscience modifiée depuis des millénaires pour soulager, guérir les personnes de leurs pathologies physiques et psychiques
Franz Anton Mesmer
L’histoire de l’hypnose débute réellement au 18ème siècle avec Franz Anton Mesmer, médecin allemand, et son "magnétisme animal". Mesmer organise des traitements collectifs autour de son célèbre "baquet", séances au cours desquelles les sujets sont soumis à des états de transe, phénomènes contagieux de "crises magnétiques", ce qui l’amène à donner une interprétation enfin rationnelle à ces phénomènes de "transe", qui tels quels, semblent désigner l’irrationnel ou la magie. Il postule l’existence d’un fluide magnétique universel dont on peut faire une utilisation thérapeutique.
En 1784 Louis XVI nomme deux commissions afin d’étudier cette pratique du magnétisme animal, qui concluent que l’imagination est la véritable cause des effets attribués au magnétisme, et nient ainsi l’existence du fluide évoqué par Mesmer.
Certains successeurs de Mesmer continuent à croire en l’existence du fluide magnétique universel ; D’autres rejettent cette notion, notamment l’Abbé Faria qui sera le premier à utiliser la suggestion « dormez » pour endormir ses sujets et le baron Hénin de Cuvilliers qui sera à l’origine des théories modernes de l’hypnose
En 1840 le mot hypnose est donc pour la première fois réutilisé par le médecin écossais James Braid : il est le premier à utiliser la technique de fixation visuelle d'objets comme méthode d'induction hypnotique.
Jean-Martin Charcot
En 1882, le célèbre neurologue Jean-Martin Charcot a recours à l’hypnose dans une perspective expérimentale pour démontrer que les paralysies hystériques ne sont pas déterminées par une lésion organique, mais par une « lésion dynamique fonctionnelle » qu’il est possible de recréer sous hypnose.
Il décrit dans son livre 3 états hypnotiques de ces malades : La léthargie, la catalepsie et le somnambulisme, et déclare que les symptômes hystériques sont dus à un choc traumatique et pose là les bases de la théorie « traumatico-dissociative » des névroses qui sera développée vers 1888 par Joseph Breuer, Pierre Janet et Sigmund Freud. Janet sera le seul à continuer les recherches en développant le concept de l’inconscient.
En 1883, c’est Hippolyte Bernheim (membre fondateur de l’école de Nancy) qui s’intéresse à l’hypnose et la définit comme simple sommeil produit par la suggestion. Il s’oppose à Charcot qui voit en l’hypnose un état pathologique propre aux hystériques.
Bernheim définit la suggestion comme « l’influence provoquée par une idée suggérée et acceptée par le cerveau » puis « comme une idée conçue par l’opérateur, saisie par l’hypnotisé et acceptée par son cerveau » Il abandonnera progressivement l’hypnose formelle et proposera le concept « d’idéo dynamisme » considérant que toute idée suggérée tant à se faire acte. Pour lui il n’y a pas d’hypnose il n’y a que de la suggestibilité.
Milton Erickson et l'Hypnose Ericksonienne
Ce sont les travaux du psychiatre Milton Erickson (1901 - 1980), qui marqueront l’histoire et seront à l’origine du renouvellement de l’hypnose thérapeutique qui remplacera l’hypnose clinique. Il instaure l’Hypnose Ericksonienne.
Né le 5 décembre 1901, 7ème d’une famille de 8 enfants, il grandira avec trois handicaps : Le daltonisme, la dyslexie et l’ amusie (surdité aux rythmes auditifs). A 17 ans, on annonce à ses parents qu’il va mourir des suites d’une attaque de poliomyélite qu’il a contractée. Milton Erickson demande alors à sa mère de tourner son lit vers la fenêtre pour regarder le coucher du soleil une dernière fois. Il vit alors une expérience d’autohypnose, au cours de laquelle il ne voit que le coucher de soleil, faisant abstraction de tout le reste. Après 3 jours de coma, la paralysie est massive mais ses fonctions vitales et sa sensorialité sont intactes. La seule chose qu’il peut faire pour aller mieux c’est d’observer. Il se met alors à observer ses sœurs discutant entre elles, et étudie ainsi le langage non verbal et le langage corporel. Il étudie sa petite sœur qui apprend à marcher et se visualise en train de faire de même. Il expérimente l’idéo-motricité dont avait parlé Bernheim et ce fut le début d’un long réapprentissage. Ses efforts pour sa rééducation l’amènent à redécouvrir par lui-même beaucoup des phénomènes classiques de l’hypnose et la manière de les utiliser à des fins thérapeutiques. Il se dirigera vers des études de médecines et deviendra psychiatre.
Jusqu’à la seconde guerre mondiale, Erickson continue ses recherches et confirme que l’hypnose est un processus naturel. Pendant la guerre il rencontrera Grégory Bateson (école Palo Alto) et Margaret Mead et participera aux travaux de cette dernière sur des phénomènes de transe.
En 1948, de nouveau confronté à la mort suite à des allergies gravissimes il s’installe à Phoenix et reçoit une clientèle libérale. Sa pratique évoluera vers ce qu’on a appelé la « Miltonthérapie » qui s’intéresse plus aux résultats de la thérapie qu’à la pratique de l’hypnose. Il développera alors tout un ensemble de techniques, de stratégies et de prescriptions de tâches, qui aujourd’hui encore fascinent et questionnent les thérapeutes.
Sa renommée s’accroit et influence l’émergence de plusieurs écoles de thérapie connues comme :
- Jay Haley et John Weakland (Ecole de PALO ALTO et thérapies familiales systémiques)
- Steve de Shazer (initiateur des thérapies solutionnistes)
- Ginger et Bandler (concepteur de la PNL)
A 52 ans, une deuxième attaque de poliomyélite lui fait perdre l’usage de ses jambes et sa voix étant altérée il simplifiera au cours du temps sa pratique, cherchant à amener le patient à atteindre son but et en même temps à traiter ses propres douleurs. L’ici et maintenant occupent une place de plus en lus importante dans sa pratique.
Il rencontrera Ernet Rossi, un psychanalyste Jungien, qui décortiquera les multiples techniques d’Erickson. Le 25 mars 1980, Milton Erickson tire sa révérence, 1 an avant le premier congrès international d’hypnose organisé en son nom.
Il laissera en héritage l’acitvation des capacités d’auto-guérison en mobilisant les potentialités latentes du patient. Une confiance en la vie, du thérapeute, au service d’un but commun.
Employée depuis la fin du 19è siècle, l'hypnose est un complément thérapeutique dans la gestion de nombreux troubles. Son utilité est désormais reconnue par le corps médical.
Pour donner une définition de l'hypnose :
L’hypnose est un état naturel fluctuant, que chacun d’entre nous expérimente au cours de sa journée, une oscillation permanente entre les différents niveaux de conscience, définit comme un processus de conscience particulière.
L'hypnose permet de faire abstraction de la réalité environnante, on ne perd donc pas le contrôle. Nous ne sommes pas inconscient mais au contraire dans un état d'hyper-concentration.